RDC : l’Onu rappelle que la neutralisation des FDLR reste une priorité

Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies déclarent que la « neutralisation rapide » des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) représente une priorité absolue pour assurer la stabilité et la protection des civils en RDC et dans la région des Grands Lacs. Ils réaffirment leur soutien aux initiatives régionales prises par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) pour mettre fin à la menace des groupes armés.

Dans une déclaration faite à la presse à l’issue de leur réunion vendredi 3 octobre, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu rappellent que le 2 octobre 2014 a marqué le milieu de la période de six mois accordée aux FDLR pour leur reddition volontaire.

C’est ce qui avait été convenu lors de la réunion des ministres de la Défense de la CIRGL et de la SADC le 2 juillet dernier.

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Les 15 font remarquer que depuis le 2 juillet, « aucune reddition volontaire des membres des FDLR n’a eu lieu et les FDLR n’ont pas réussi à tenir leur promesse de démobilisation volontaire ».

Le Conseil de sécurité déclare qu’il évaluera ce processus par le nombre d’armes remises à la Monusco, le nombre de combattants démobilisés et transférés volontairement vers des zones déterminées par le gouvernement de la RDC, en coordination avec la Monusco, et le transfert du contrôle sur le territoire aux autorités de la RDC.

Il appelle à nouveau le gouvernement congolais à entreprendre une opération militaire, en coordination avec la Monusco, contre les dirigeants et les membres des FDLR qui ne s’engagent pas dans le processus de démobilisation ou qui continuent à commettre des violations des droits de l’homme.

En août dernier, le conseil de sécurité de l’Onu avait déjà appelé à mettre hors d’état de nuire le plus vite possible les rebelles rwandais des FDLR.

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