CIRGL: Saïd Djinnit appelle à un consensus à Luanda sur la question des FDLR

Said Djinnit, Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Grands Lacs le 27/08/2014 à Kinshasa après la rencontre avec Raymond Thsibanda, Ministre congolais des Affaires étrangères. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’épineuse question des FDLR sera au menu  de la réunion conjointe SADC-CIRGL qui doit s’ouvrir dimanche 19 octobre à Luanda (Angola). L’envoyé  spécial du secrétaire général des Nations unies dans la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, dit  attendre de cette rencontre une conclusion consensuelle, des délégations des pays membres, sur la décision qu’elles avaient prise au mois d’août dernier, accordant un délai supplémentaire des six mois aux rebelles hutu rwandais de désarmer volontairement.

Les chefs d’Etats et des gouvernements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs  (CIRGL), a rappelé Saïd Djinnit, avaient lancé jeudi 14 août dernier à Luanda un nouvel ultimatum jusqu’au 31 décembre aux FDLR pour déposer volontairement les armes et accepter d’intégrer le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR).

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Il a donné des assurances quant à l’appui de l’Onu pour la réussite de cette phase:

«En tant que Nations unies, nous voulons travailler de façons transparente et claire pour créer toutes les conditions pour que ceux [FDLR] qui veulent se désarmer de façon volontaire [le fassent] durant la période qui leur a été donnée. Ce message doit être clair : nous ferons tout pour faciliter le désarmement volontaire de ceux qui veulent le faire».

En revanche, selon Said Djinit, les combattants des FDLR réfractaires à ce processus s’exposent à des actions de désarmement forcé.

«En même temps, à l’issue de la période des six mois qui a été donnée par [les pays de] la région, la communauté internationale doit être également aussi ferme, aussi claire, par rapport à l’option militaire contre ceux qui voudraient profiter de cette chance», a-t-il affirmé.

En transit à Kinshasa, Saïd Djinnit dit avoir rencontré samedi quelques responsables du pays impliqués dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Ce texte signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne par onze pays africains vise le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

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