François Muamba: «Il n'y aura pas de prolongation à l'ultimatum accordé aux FDLR»

François Muamba, coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, François Muamba Tshishimbi, a précisé, vendredi 24 octobre, que les FDLR n’auront pas droit à une prolongation à l’ultimatum leur accordé par la CIRGL et la SADC de quitter le territoire congolais.

Réunies lundi dernier à Luanda (Angola), ces deux organisations régionales ont réitéré leur décision de neutraliser les rebelles rwandais qui ne déposeront pas les armes d’ici le 2 janvier 2015.

«Il n’y aura pas de prolongation à l’ultimatum accordé aux FDLR pour désarmer volontairement», a indiqué François Muamba au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

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Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba faisait ainsi la restitution de la réunion conjointe entre la CIRGL et la SADC, tenue à Luanda.

«Lorsqu’on arrivera le 2 janvier 2015, il y aura le désarmement forcé donc des actions militaires contre ceux des rebelles qui auront encore des armes. Vous déposez les armes, vous allez au Rwanda et si vous ne déposez pas, on oblige à les déposer. Ce sont des opérations qui arrivent», a poursuivi François Muamba.

Les chefs d’Etats et des gouvernements de la CIRGL avaient lancé en août dernier à Luanda  en Angola un nouvel ultimatum jusqu’au 31 décembre 2014 aux FDLR pour déposer volontairement les armes et accepter d’intégrer le processus de démobilisation et rapatriement (DDRRR).

Après la défaite du M23 en novembre dernier, le chef de l’État congolais avait demandé aux groupes armés nationaux et étrangers actifs en RDC de déposer volontairement les armes au risque d’y être contraints par la force.

Pour sa part, la Monusco dont les casques bleus avaient appuyé l’armée congolaise lors de la victoire face au M23 a fait de la lutte contre les FDLR sa nouvelle priorité.

«On va cibler les FDLR parce que c’est notre priorité militaire à cet instant», avait déclaré Martin Kobler, le patron de la Mission onusienne en RDC.

Les rebelles des FDLR sont présents dans l’Est de la RDC depuis plus de deux décennies.​

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