L’Opposition républicaine de Kengo Wa Dondo appelle au respect de la constitution

Léon Kengo Wa Dondo, président du Sénat congolais le 8/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’Opposition républicaine a fait sa sortie officielle mardi 9 décembre à Kinshasa, deux jours après la publication du gouvernement de cohésion nationale. Sous l’autorité morale de Léon Kengo Wa Dondo, président du Sénat, cette plate-forme politique a passé en revue les résolutions issues des concertations nationales, et donné sa position notamment sur la révision constitutionnelle, le processus électoral, l’Office national d’identification de la population (Onip) et sur la situation sécuritaire à Beni.

S’agissant des résolutions issues des concertations nationales, l’Opposition républicaine salue la formation, bien que tardive, du gouvernement de cohésion nationale.

Mieux vaut tard que jamais, a estimé Florentin Mokonda Bonza, modérateur de cette structure, selon qui ce gouvernement arrive après près de 14 mois d’attente.

L’Opposition républicaine a en outre appelé au strict respect de la constitution, particulièrement dans ses dispositions voulues intangibles par le souverain primaire contenues dans l’article 220.

Quant au processus électoral, l’Opposition républicaine soutient le principe de la publication d’un calendrier consensuel et global afin de prévenir tout dérapage futur.

Cette plate-forme a aussi critiqué la composition «monocolore», selon elle, de l’Onip, récemment instituée par le président de la République.

«Afin de garantir la transparence des opérations, la vérité et la crédibilité des résultats, l’Opposition républicaine exige la révision de sa composition afin d’intégrer rapidement l’opposition et la société civile», a affirmé Mokonda Bonza.

Enfin, s’agissant de l’insécurité à Beni, l’Opposition républicaine exhorte le gouvernement à «accélérer et faire du processus de réforme des Forces armées de la RDC, de la police et des services de sécurité l’une des grandes priorités nationales pour les 5 prochaines années».

Elle l’appelle aussi à «entreprendre des actions de grande envergure à la fois politiques, diplomatiques et militaires pour l’éradication, avant la fin du mandat de la brigade spéciale d’intervention, de tous les groupes armés étrangers et le rapatriement de leurs combattants et/ou membres, notamment les FDLR, les ADF/Nalu, les LRA, les FNL, les Mbororo ».

Il s’agit là des recommandations 2 et 10 du groupe thématique 3 des concertations nationales qui, selon ces opposants, valent leur pesant d’or.

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