Equateur : l'UNC dénonce « la lenteur » dans l'organisation de l'élection du gouverneur

Une vue extérieure du siège de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) à Kinshasa, 17/03/2011. Radio Okapi / Photo Bompengo

L’Union pour la nation congolaise (UNC) dénonce « la lenteur » du processus de l’élection du nouveau gouverneur de l’Équateur. Le président fédéral de ce parti de l’opposition, Gérard Intamba, a condamné jeudi le gouvernement central qui, selon lui, tarde à notifier la Commission électorale nationale indépendante (ceni) pour qu’elle organise ce scrutin.

Pour Gérard Intamba, le gouvernement ne veut pas aussi financé la Ceni.
« Nous constatons, d’après les informations en notre possession qu’il y a une volonté manifeste de la part du gouvernement central qui ne veut pas notifier la Ceni pour qu’elle organise cette élection », a affirmé Gérard Intamba.
Il a rappelé que l’élection du gouverneur devra avoir lieu le 14 janvier, soit 30 jours après la disparition de feu le gouverneur Louis Daniel Alphonse Koyagialo, conformément à la loi électorale.
« Nous interpellons le ministre de l’Intérieur pour qu’il notifie la Ceni afin d’organiser ce scrutin », a déclaré le président fédéral de l’UNC.
Selon lui, après le 14 janvier, son parti va organiser une marche de contestation ou de colère.
Depuis la mort de Louis-Alphonse Koyagialo le 14 décembre en Afrique du Sud, l’intérim du gouverneur est assuré par le vice-gouverneur Sébastien Impeto.
Avec le décès de Koyagialo, le gouvernement provincial de l’Équateur est réputé démissionnaire, conformément à la constitution de la République. Et d’après l’article 160 de la loi électorale, le vice-gouverneur expédie les affaires courantes. Un nouveau scrutin doit être organisé dans les trente jours suivant le décès du titulaire par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).​