Bas-Congo : l’UNC dénonce « l’acharnement » contre Vital Kamerhe dans l’affaire Wivine Moleka

Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006.

Au cours d’une matinée politique organisée samedi 21 février, l’Union pour la nation congolaise (UNC) a dénoncé « l’acharnement » et « l’instrumentalisation » de la justice dans le dossier qui l’oppose à la députée nationale Wivine Moleka. Pour ce parti de l’opposition, cette affaire vise à écarter leur président des prochaines élections présidentielles.

« L’Union pour la nation congolaise s’insurge contre l’instrumentalisation de la justice à des fins des règlements de compte et promet de  réserver une réponse appropriée à toute cabale ou manouvre politicienne de bas étage qui serait orchestrée dans le but de fragiliser le parti dans le but de pérenniser le règne de la pensée unique », a affirmé le président interfédéral du Bas-Congo, Tex Mavinga Sengo.

Dans un arrêt rendu mercredi 28 janvier, la Cour suprême de justice (CSJ)  s’est saisie de l’affaire qui oppose Vital Kamerhe à Wivine Moleka. La députée du PPRD poursuit le président de l’UNC pour imputations dommageables. Ce dernier l’aurait accusée d’avoir fraudé lors des élections législatives de 2011.

Pour Tex Mavinga, la majorité serait responsable « de toutes les conséquences dommageables qui découlerait de sa volonté de mettre en péril la paix chèrement acquise ».

« Nous continuons à croire que la justice de notre pays se lèvera au-dessus des passions et privilégiera l’équité, la paix et la cohésion sociale. En attendant, l’UNC ne se laissera pas intimider », a-t-il poursuivi.

Près  de 200 sympathisants et membres de la société civile ont pris part à cette rencontre politique.

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