Arrestations des activistes congolais: la mission parlementaire débute son travail

Ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa, par le président de l’Assemblée nationale congolais, Aubin Minaku. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La mission d’informations mise sur pied à l’Assemblée nationale pour informer la chambre basse du Parlement sur le dossier des activistes congolais arrêtés le 15 mars dernier à Kinshasa commence son travail ce lundi 30 mars. Elle est chargée de recueillir toutes les informations relatives à cette affaire pour les transmettre à la plénière de l’Assemblée nationale.

Quinze députés désignés par leurs groupes parlementaires prennent part à cette mission. Ambroise Kamukuni,  Mohamed Bule, Jean Kimbunda, Jérôme Lusenge, Lumeya Dhu Malegi et Zacharie Bababaswe figurent parmi les membres de cette commission.

Pendant dix jours, ces élus vont rencontrer les différents services de sécurité qui sont intervenus dans cette affaire.  Ils communiqueront ensuite à l’Assemblée nationale les informations récoltées.

Cette mission d’information a été mise en place à la suite d’une motion incidentielle du député Gilbert Kiakwama. Ce  dernier, dont le fils est détenu en compagnie d’une dizaine d’autres activistes, avait appelé à leur libération.

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Les activistes congolais avaient été arrêtés le 15 mars dernier avec les leaders des mouvements sénégalais Y’en a marre et burkinabè Balai citoyen. Ces derniers ont été relâchés puis expulsés du pays. Les jeunes congolais encore en détention n’ont pas encore été formellement inculpés. Mais au lendemain de leur interpellation, les autorités congolaises les avaient accusés de faire la promotion de la violence.

L’avocat de ces activistes congolais a déposé lundi 23 mars une plainte pour arrestation arbitraire de ses clients. Une plainte contre inconnu pour enlèvement, arrestation arbitraire, détention et perquisitions illégales ainsi que pour violation des droits garantis aux particuliers.

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