Kinshasa : le procès des adeptes de Mukungubila renvoyé à jeudi 14 mai

Des prévenus à l’ouverture du procès des adeptes de Mukungubila par le tribunal militaire de garnison de la Gombe siégeant à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, le 30/04/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le procès des adeptes du prophète Paul Mukungubila a été renvoyé à jeudi 14 mai prochain. Il a été arrêté suite à une forte pluie qui a perturbé le déroulement normal de l’audience à la prison militaire de Ndolo. L’auditeur militaire poursuit ces vingt prévenus pour organisation du mouvement insurrectionnel. Des faits qui remontent au 30 décembre 2013 à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Les accusés ne reconnaissent pas les griefs retenus contre eux.

L’audience du jour a connu deux moments d’arrêt. Premièrement, à la suite du dépôt d’un mémoire par le conseil des prévenus qui est intervenu quelques minutes après l’ouverture du procès.

Dans ce mémoire, le conseil a demandé la comparution du ministre des Médias, Lambert Mende, en qualité de renseignant.

Il a aussi évoqué la qualité de ses clients qui sont tous civils et qui ne doivent pas comparaître devant un tribunal militaire.

Le deuxième moment arrêt est intervenu pendant la forte pluie qui s’est abattue à Kinshasa.

La petite salle d’audience est inondée et tout le monde est resté debout plongé dans l’eau.

Cette situation a occasionné la prolongation de la suspension de l’audience.

Pendant ce temps, les adeptes de Mukungubila entonnent en chœur quelques cantiques d’adoration du Seigneur en faveur des prévenus.

Le tribunal a repris les audiences après la pluie. Mais à cause de la fatigue de rester longtemps debout et des eaux stagnantes dans la salle, la défense a réclamé et obtenu le renvoi.

Des attaques armées ont eu lieu le 30 décembre 2013 à Kinshasa, Lubumbashi (Katanga) et à Kindu (Maniema), ciblant des sites stratégiques de la République démocratique du Congo. A Kinshasa, les magasins, marchés et bureaux qui avaient fermé. La même situation est observée à Lubumbashi et à Kindu, rappelle-t-on.

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