Lubumbashi : rencontre Kobler – Katumbi autour de la sécurité et l'humanitaire

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, et le gouverneur de l’ancienne province du Katanga, Moise Katumbi, lors du vernissage de l’exposition photographique itinérante de la MONUSCO. Photo MONUSCO/Abel Kavanagh

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, estime que la situation sécuritaire et humanitaire reste toujours préoccupante et nécessite le renforcement des troupes de l’Onu dans l’ex Katanga. Le représentant spécial de Ban Ki Moon l’a affirmé jeudi 23 juillet à l’issue de sa rencontre avec le gouverneur de cette ancienne province, Moïse Katumbi. M. Kobler a notamment jugé préoccupante la situation dans la province du Tanganyika, où un conflit oppose les Lubas aux pygmées, dans le territoire de Nyunzu.

«J’ai commencé ici il y a 2 ans au Congo, on avait 50 000 déplacés internes. Maintenant, on a un demi-million. C’est dix fois plus. Il faut vraiment garder notre présence militaire, même l’augmenter pour assurer la protection des civils», a-t-il expliqué.

Martin Kobler a rappelé que la protection des civils fait partie du mandat de la Monusco.

«Naturellement, nous avons des troupes [provenant] du Benin ici… Et ce n’est pas acceptable qu’on ait des conflits qui vraiment posent un danger pour la population civile», a-t-il ajouté.

Le chef de la Monusco s’est dit sensible à «la souffrance des populations qui sont menacées par les conflits armés» à Nyunzu, Manono et dans d’autres endroits où il est passé.

Au cours de leur rencontre, Martin Kobler et Moïse Katumbi ont aussi évoqué l’organisation des élections en RDC ainsi que le découpage territorial.​

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