Dialogue politique : une plateforme de l'opposition souhaite la médiation internationale

Lisanga Bonganga. Radio Okapi/ John Bompengo

Le Front populaire contre la révision constitutionnelle tient à un dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC) avec une médiation internationale. Le modérateur de cette plate-forme politique de l’opposition, Lisanga Bonganga, l’a déclaré lundi 10 août à Kinshasa.

« Au niveau du Front populaire contre la révision constitutionnelle, nous soutenons la position du président Etienne Tshisekedi. Il faut qu’il y ait le dialogue sous la médiation internationale », a affirmé Lisanga Bonganga.

Cette plate-forme estime que le pays traverse une crise politique liée aux problèmes de financement, de calendrier électoral et à la sécurisation des élections.

Face à cette situation, un dialogue sérieux est nécessaire entre les acteurs politiques de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle sous les bons offices des Nations-Unies, et non avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), soutient cette plate-forme.

« Nous voulons la médiation, c’est parce que lors de ce dialogue, nous allons débattre des éléments importants : la certification des recommandations à la présence de la communauté internationale, ça va nous pousser à honorer nos engagements », a indiqué Lisanga Bonganga.

Pour lui, la communauté internationale servirait de témoin qui « saura dire qui a fait quoi et qui va respecter quoi ».

Lisanga Bonganga estime que la communauté internationale sera aussi une garantie pour que le dialogue ne soit pas sous contrôle [d'une tendance].

« La Ceni ne peut pas résoudre les vrais problèmes politiques. Nous avons eu les concertations nationales. Mais ça a donné quoi ? », s’est interrogé le modérateur de cette plate-forme de l’opposition.

Depuis l’annonce éventuelle d’un dialogue politique en RDC après les concertations nationales, deux tendances se dégagent. L’une souhaite que ce dialogue soit organisé sous l’égide de la communauté internationale, alors que l’autre pense qu’il doit etre présidé par des congolais.

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