L’arrivée du chef de l’Etat et des gouverneurs pour la tenue de la première conférence des gouverneurs dans la ville de Kisangani connaît des hauts et des bas pour les habitants du chef-lieu de la province orientale. Certains se frottent les mains puisque cette occasion leur a permis de rentabiliser leurs activités. Notamment le secteur hôtelier ainsi que le transport. Les autres par contre grincent les dents à cause des tracasseries policières et administratives, a constaté radiookapi.net
Les hôteliers sont parmi ceux qui se frottent les mains en ce moment. L’un d’eux affirme avoir perçu les frais de séjour sans que soit négocié un quelconque crédit comme cela est parfois de coutume.
En gros dans les hôtels de la commune de Makiso, aucune place n’est disponible actuellement. Les chambres sont occupées par les membres des différentes délégations.
Sur le plan de transport, plus d’une centaine des véhicules des particuliers sont pris en location selon le président locale de l’association des chauffeurs du congo. De quoi se frotter également les mains pour les propriétaires des véhicules. rnPendant ce temps, la population en générale peut se réjouir de la desserte en eau et en électricité quasi permanente.
Néanmoins, la conférence des gouverneurs n’a pas apporté que bonheur aux uns. L’autre revers de la médaille ce sont les tracasseries dont certains petits commerçants affirment avoir connu ce mardi. En effet, les revendeurs des cartes prépayées de téléphones cellulaires ainsi que les revendeurs des produits pétroliers se sont fait ravir voire casser leurs étagères et kiosques en bois par les policiers. Tous ces biens sont gardés à la mairie de Kisangani. Leur retrait déclarent-ils est conditionné par le paiement d’une amande de huit mille franc congolais.
D’après le Bourgmestre de la commune Makiso, initiateur de cette opération, ces commerçants n’ont pas obéit aux instructions en vigueur depuis janvier sur la salubrité publique. Ceci a-t-il souligné n’à rien avoir avec l’arrivée des autorités nationales à Kisangani. Et d’ajouter que ces étagères et kiosque ne seront pas remis à leurs propriétaires de peur qu’ils n’encombrent encore les trottoirs de la ville.