Les revendeurs des produits pétroliers à Kisangani, communément appelés Kadhafi, ont revu à la hausse le prix de carburant. Un litre d’essence est passé de 1 200 Francs congolais (FC), vendredi, à 2 000 FC, samedi matin. Selon le président provincial de l’Association de chauffeurs du Congo (ACCO, cette augmentation est la conséquence de la rupture de stocks de carburants depuis vendredi soir dans les 4 stations de la ville, a constaté radioookapi.net
Pas une seule ne goûte d’essence n’a coulé à la pompe dans toutes les 4 stations service de Kisangani samedi matin. Celles-ci ne savent pas s’approvisionner depuis quelques jours à partir de la société d’entreposage des produits pétroliers (Sep Congo), suite à la dégradation de la route Kisangani – Yangambi. L’érosion qui ronge cette route au niveau du PK 12 au quartier Simi Simi rend impossible le passage des camions citernes de Sep Congo qui approvisionnent la ville en carburant. Certains Kadhafi profitent de cette situation pour spéculer.
Selon les sources proches de Sep Congo, cette entreprise dispose d’un stock nettement suffisant pour l’approvisionnement de la ville de Kisangani pendant plus de 2 mois. Un autre stock arrivé par bateau au début de cette semaine est encore en déchargement au niveau de Simi Simi. Sep Congo en appelle à l’implication des autorités locales pour une solution durable à cette situation. Pour cette entreprise, le passage des camions sur la route Kisangani – Yangambi, à cet endroit qui menace de se couper, constitue un danger permanent pour son personnel et ses engins.
La Régie des Travaux publics de la Province Orientale (RTPO), qui a dépêché une équipe de génie civile pour évaluer les besoins, promet d’intervenir au plus vite possible pour décanter la situation.
