RDC: les entrepreneurs dénoncent l’OCC


La FEC accuse l'OCC de trop taxer les importations

Les méthodes de travail de l’Office congolais de Contrôle (OCC) portent préjudice aux intérêts des opérateurs économiques du pays, selon la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Le syndicat des hommes d’affaires de la RDC dit avoir enregistré plusieurs plaintes de ses membres à ce sujet. Dans une correspondance adressée au patron de l’OCC, l’administrateur délégué de la FEC l’a appelé lundi à intervenir.

Les plaintes enregistrées par la FEC regroupent plusieurs cas de figure :

  • l’OCC conteste systématiquement les valeurs des marchandises importées, même lorsque celles-ci sont approuvées par d’autres services publics compétents comme Bivac (une firme française chargée du contrôle à l’embarquement de toute marchandise destinée à la RDC) et la Direction générale des douanes et accises,
  • ses analyses physico-chimiques et micro-biologiques s’effectuent même sur des produits non concernés et à un coût exorbitant,
  • elle n’applique pas le code minier pour les biens importés en rapport avec les activités minières,
  • elle applique un taux de 3% pour des biens importés avant le 18 septembre, alors que ce taux a été officiellement fixé à 2%.

Le FEC dit avoir écrit plus d’une fois à l’OCC pour lui faire part de ces anomalies, sans recevoir de réponse.

Pour ne pas laisser pourrir la situation, la corporation des hommes d’affaires a saisi les responsables de l’OCC pour solliciter une réunion de clarification entre les deux partenaires.

La FEC et l’OCC ont signé, il y a cinq ans, un accord de partenariat dont l’objectif était de promouvoir l’économie congolaise.