Minerais du conflit congolais: l’ambassade britannique réagit aux accusations de Global Witness

Le gouvernement du Royaume-Uni exige que toutes les sociétés britanniques opérant dans le secteur minier en RDC observent un niveau élevé de diligence et qu’elles établissent la voie par laquelle passent les minerais qu’elles achètent, selon un communiqué de l’ambassade de la Grande Bretagne à Kinshasa a parvenu, jeudi 29 juillet, à Radio Okapi. 

Cette mission diplomatique réagissait ainsi aux accusations portées contre son gouvernement par l’ONG Global Witness. Son communiqué précise: 

 «Nous continuerons à prendre très au sérieux les rapports indiquant que lesdites sociétés ne se conforment pas à ces exigences. Par ailleurs, nous évaluerons au cas par cas s’il existe des preuves permettant de formuler des recommandations auprès des partenaires de l’Onu afin d’envisager l’imposition des sanctions disciplinaires ou des propositions appuyant l’indexation par d’autres Etats.» 

L’ambassade britannique ajoute qu’un contrôle plus accru des ressources naturelles de la RDC par l’Etat congolais constitue un thème important de son travail dans ce pays. 

Elle réaffirme, par ailleurs, sa détermination à appuyer un certain nombre de projets visant à mettre en place une meilleure gestion des minerais dont regorge la RDC. 

Au regard des poursuites judiciaires prévues, il ne serait pas approprié de formuler d’autres observations sur des aspects particuliers de cette affaire présentement, indique le même document. 

L’ONG britannique, Global Witness, a porté plainte contre le gouvernement de son pays pour refus de dénoncer les entreprises et individus britanniques qui font le commerce de «minerais du conflit» congolais.