Matadi: manutention, la Fec/Bas-Congo opposée à la nouvelle taxation


Un quai en réhabilitation au port de Matadi

Une note circulaire de la Régie provinciale d’encadrement des recettes du Bas-Congo (Repere) fixe la nouvelle modalité de perception du taux de la taxe sur le débarquement et l’embarquement des produits manutentionnaires dans les ports de cette province. A titre illustratif, un navire de 14.000 tonnes de riz devra désormais payer, en dehors des frais habituels, 140.000 USD, selon un responsable de la Fec Bas-Congo.

Cette  note circulaire est loin d’être du goût des affiliés de cette structure provinciale du patronat congolais qui demande alors son annulation immédiate.

Cela, pour éviter des conséquences néfastes, notamment la hausse des prix des marchandises sur le marché. La Fec/Bas-Congo déplore également le caractère prématuré des mesures d’application de la nouvelle taxe prise par le gouvernement provincial.

Selon un responsable de la Fec/Bas-Congo, les effets néfastes sur le plan socio-économique de cette taxe sont certains tant il est vrai que l’environnement économique des ports maritimes de la province pose déjà problème.

Il évoque le cas de Matadi. Sur dix quais au port de cette ville, six seulement sont opérationnels.

Conséquence: les navires attendent au mouillage trois à cinq jours avec des frais à payer à charge des armateurs. Et le montant varie entre 8.000 et 25.000 USD par jour.

Une réalité qui rend le port de Matadi le plus cher du monde, selon ce responsable de la FEC/Bas-Congo.