La Fec/Moanda salue l’absence des tracasseries au port de Banana


Siège national de la Fec à Kinshasa

Les opérateurs économiques de la cité de Moanda ont exprimé, lundi 22 novembre, leur satisfaction suite à la fréquentation accélérée depuis les six derniers mois de gros navires au port de Banana, situé à plus de 200 kilomètres à l’ouest de Matadi dans le territoire de Moanda. Ce changement est dû, selon eux, à la rapidité des  opérations de dédouanement sur place ainsi que l’inexistence des tracasseries, dont ils étaient victimes souvent.

Le petit port de Banana est, à ce jour, le meilleur et le plus sûr de la province, selon les opérateurs économiques.

Ce port dispose d’un seul quai de 75 mètres de longueur, mais il y a un espace de 100 mètres qui est doit être  réhabilité.

Cependant, les gros navires de plus de 150 mètres accostent sans problème, ont indiqué les responsables de l’Office national des transports (Onatra).

Au début de l’année 2010, cette installation portuaire recevait  moins de 2500 tonnes de marchandises par mois. A ce jour, elle réalise prés de 6 000 tonnes mensuellement.

Selon le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) section Moanda, Alexandre Masisa, au lieu d’une trentaine de jours comme c’est le cas dans d’autres installations portuaires, les opérateurs économiques ne font que deux jours pour récupérer leurs marchandises au port de Banana, le temps maximum pour les formalités de dédouanement.

En outre, certains opérateurs économiques, venus de Moanda, de Kinshasa et de Boma pour dédouaner leurs marchandises, ont affirmé dépenser moins de frais.

Cette rapidité et l’absence des tracasseries auront un impact positif sur les prix des produits sur le marché, ont-ils espéré.

Seul souci pour ces commerçants, les grues utilisées sont celles des navires qui accostent, le port de Banana n’en disposant pas.

La Fec/Moanda a donc invité le gouvernement central à  doter ce port d’une grue pour générer plus de recettes.