Bunia: levée partielle de la mesure d’interdiction d’exploitation de bois

Troncs d'arbres dans la concession Safbois à Djabir, prêt de Isangi, dans la province orientale, 2005.Troncs d’arbres dans la concession Safbois à Djabir, prêt de Isangi, dans la province orientale, 2005.

Troncs d'arbres dans la concession Safbois à Djabir, prêt de Isangi, dans la province orientale, 2005.

Le gouvernement provincial de la province Orientale et les exploitants forestiers ont trouvé, dimanche, un compromis au cours d’une réunion entre les deux parties après la mesure d’interdiction de l’exploitation de bois prise il y a deux semaines. Selon le ministre provincial de l’environnement, seuls les exploitants forestiers qui disposent de tous les documents légaux sont autorisés à faire le trafic de bois.

Les documents exigés aux exploitants de bois sont, notamment le permis de coupe de bois et la licence d’exploitation et d’exportation de planches sciées.

Selon le ministre provincial de l’environnement, seuls les exploitants qui sont en ordre vis-à-vis de l’Etat sont autorisés à faire le trafic de bois.

Une commission mixte a été créée pour le suivi de cette décision.

Le ministre Raymond Tsedya donne les précisions à ce sujet:

«Le permis de coupe de bois revient à 500 dollars. Pour le dossier de coupe, la demande doit être formulée par territoire, par essence à couper et par individu. C’est 250 dollars. L’agrément qui doit se délivrer aussi au niveau de la province coûte 500 dollars. La licence d’exploitation: 1000 dollars, payables au gouvernement provincial. Le 4ème document, c’est la patente ou registre de commerce. Et enfin, la taxe d’évacuation de bois au prix de 3 dollars le mètre cube .Nous avons reçu la consigne de mettre de l’ordre dans le secteur d’exploitation de bois.»

Mais, les opérateurs forestiers qui exportent le bois trouvent exorbitantes toutes ces différentes taxes, évaluées à plus de 10 000 USD.