Les partenaires du Starec (programme de stabilisation de l’est de la RDC) se sont rendus jeudi dans le territoire de Walungu, sur l’axe routier Burhale-Shabunda pour faire une évaluation des travaux de réhabilitation de cet axe réalisés dans le cadre de ce programme. Ils se disent satisfaits.
La délégation des bailleurs des fonds était accompagnée des représentants de l’Unité du programme Starec à la Monusco (Unops) et de l’Office des routes.
«On a constaté que, sur la première partie, on peut rouler à 60 à l’heure, alors que notre objectif était d’ouvrir la route avec une vitesse de 40 kilomètres à l’heure. Quand les travaux de la deuxième phase seront terminés, on aura atteint l’objectif de 40 kilomètres en moyenne,» a indiqué un consultant du département britannique pour le développement international (DFID).
L’axe routier dont la deuxième phase de réhabilitation sera financée par les mêmes partenaires après la performance constatée à l’issue de la première phase est long de 300 kilomètres.
.Sur le terrain, les travaux sont exécutés par le génie militaire du contingent Bangladesh et par l’office des routes, sous la supervision de l’Unops.
C’est par l’Unops que passe le financement du DFID.
De leur côté, les populations riveraines saluent la réhabilitation de cette route qui vient ainsi désenclaver leur milieu.
Cependant, elles souhaitent qu’en même temps, l’insécurité qui règne sur ce tronçon soit jugulée.
