La plupart de ces agents sont allés en pension depuis 2004. C’est donc sept années plus tard, ce mercredi 22 juin, que la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) a dû leur verser, à Lubumbashi, au Katanga, 12 mois d’arriérés de salaire sur les 56 attendus. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leur déception.Pour cette opération, le gouvernement congolais a débloqué près de 3 600 000 dollars américains.
Et ce mercredi matin, les installations de la SNCC-Lubumbashi étaient prises d’assaut par une foule d’agents concernés venus attendre la paie.
Sur les visages de la plupart, on pouvait lire la déception d’avoir attendu si longtemps pour être payé à moins de 25% du montant total.
«Je touche, mais je ne suis pas content, ç’a duré pour avoir cet argent. Moi je suis pensionné depuis 2004, et c’est maintenant qu’on me donne 12 mois d’arriérés contre 56 attendus. Comment puis-je me réjouir ?», s’est exprimé l’un d’eux.
Cependant, du côté de la délégation syndicale du personnel de la SNCC, on se félicite d’avoir réalisé quand même le premier pas après de laborieuses négociations avec le gouvernement central.
«Nous constatons que le gouvernement congolais a honoré quand même ses engagements en débloquant 3.600 0000 sur les 4 000 000 que nous avons négociés», a souligné le président de cette délégation syndicale, Victor Umba.
Même satisfaction morale de la part de l’employeur.
En effet, pour Norbert Lubanda, administrateur délégué général adjoint de la SNCC, le lancement de la paie de ces agents entre dans le cadre des accords signés avec la Banque mondiale pour le redressement de la société.
