Port de Matadi : la vérification des marchandises à la douane passe du manuel au scanner

Ville Portuaire de Matadi. Ph Don John Bompengo

La vérification des marchandises va désormais être faite par le scanner au port de Matadi. C’est l’une de décisions prises, mardi 10 juillet, par les représentants des structures impliquées dans les opérations de dédouanements notamment l’Office congolais de contrôle (OCC), la Direction générale des douanes et assises (DGDA), la Direction générale des impôts (DGI), la Société commerciale des transports et ports (SCTP) ainsi que les transitaires et négociants en douane réunis à Matadi pour réfléchir sur le désengorgement de ce port. 

Construit pour accueillir sept mille conteneurs, le port de Matadi en compte actuellement neuf mille deux cents (9 200). Les participants à la rencontre ont soutenu que la vérification des marchandises par scanner va accélérer leur dédouanement. Actuellement, cette vérification est faite manuellement.

Pour Gabriel Mwepu, administrateur directeur  général de la DGDA qui a présidé la réunion, l’évacuation des conteneurs en trop doit commencer immédiatement.

Il a aussi plaidé pour « l’utilisation des circuits verts », c’est-à-dire la possibilité d’autoriser le dédouanement, sans vérification préalable, des marchandises appartenant à des opérateurs sérieux, qui ne présentent pas beaucoup de risque de fraude.

En outre, l’administrateur directeur général de la DGDA a aussi affirmé qu’il fallait aussi réduire les procédures administratives.

Au mois de février 2011, une réunion similaire avait réuni le directeur générale adjoint et les responsables provinciaux de la DGDA ainsi que ceux de l’OCC, de la SCTP et certains opérateurs économiques pour évaluer des mesures prises en décembre 2010 par les régies financières  pour désengorger le port de Matadi.

Les participants à la réunion avaient notamment regretté qu’il faille arracher dix-neuf signatures pendant trois jours pour terminer les formalités de dédouanement au port de Matadi.

Ils avaient recommandé notamment aux agents de la DGDA d’effectuer les opérations de dédouanement de 8 heures à 23 heures (locales) et, à l’OCC, d’informatiser ses services.

Les recommandations formulées au cours de cette rencontre ont été évaluées au cours d’une autre réunion des importateurs, transporteurs et transitaires en douane membres de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), en octobre 2011 à Kinshasa.

Le président du comité de désengorgement de ce port, Gabriel Mwepu, avait affirmé que 75% de ces préconisations avaient été réalisées.

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