RDC: plaidoyer pour une gestion « rationnelle » des ressources naturelles

Troncs d’arbres dans la concession Safbois à Djabir, prêt de Isangi, dans la province orientale, 2005.

La deuxième Foire de l’économie verte s’est ouverte le mardi 18 juin au jardin botanique de Kinshasa. A cette occasion, le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme a invité les opérateurs économiques qui œuvrent dans le domaine de l’environnement à gérer rationnellement les ressources naturelles du pays.

Les participants à cette foire qui va durer quatre jours vont notamment discuter des projets « viables » et « environnementalement acceptables » que peuvent développer des petites et moyennes entreprises pour préserver l’environnement.

« On va parler de l’économie verte pour explorer les voies que peuvent prendre les initiatives congolaises pour avoir des petites et moyennes entreprises qui soient environnementalement acceptables, qui font la promotion des produits forestiers non ligneux et qui soient économiquement viables », explique Melie Monnerat, coordonatrice du Réseau africain des forêts modèles.

Les entrepreneurs sont notamment invités à s’intéresser aux produits forestiers autres que le bois. Il s’agit notamment du miel, du fourrage, des plantes ornementales, de la viande de brousse et du latex.

En dehors des débats des participants, cette foire de l’économie verte accueille également plusieurs stands où sont exposés des produits végétaux comme l’huile de palme et le miel.

L’économie verte est l’ensemble des activités économiques générées « par toutes les entreprises qui produisent des biens et services contribuant à éviter, réduire ou supprimer des nuisances dans un environnement ».