Nord-Kivu : les opérateurs économiques et la DGI divisés sur la taxe « invisible »

Bâtiment administrative de la direction générale des impôts(DGI) à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les opérateurs économiques regroupés au sein de la fédération nationale des artisans, moyenne et petites entreprises (Fenapec) et la Direction générale des impôts (DGI) au Nord-Kivu ne s’entendent pas à propos de la taxe communément appelée « invisible ». Cet impôt varie entre cinq cents et deux mille dollars américains l’an. Mais la corporation des commerçants qualifie cette taxe d’illégale.

Pour le coordonateur de la Fenapec, Dr Dekisiri Kasereka, les texes réglementaires en matière des taxes protègent plutôt les PME.

« Le premier ministre avait sorti le décret 1018 relatif à l’encadrement et à la protection de ce que nous faisons [activité économique] pour quitter l’informel afin que l’Etat se retrouve. Mais il y a maintenant des agents de la DGI qui sont largués sur le terrain et travaillent contre nos membres. Ils demandent des taxes dites invisibles », a affirmé Dr Dekisiri Kasereka.

La direction provinciale de la DGI rejette ces allégations et parle d’une mauvaise interprétation de certaines dispositions légales en la matière.

Pour eux, la protection des entreprises industrielles évoquée dans le décret du premier ministre n’exclut pas le contrôle fiscal des déclarations déposées par les petites et moyennes entreprises.

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