La compagnie de télécommunication Airtel a souscrit jeudi 29 août à Kinshasa à la connexion à la fibre optique gérée par la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT). La signature du contrat intervient près de deux mois après l’inauguration de la station d’atterrage de Muanda. Airtel devient ainsi le deuxième opérateur des télécommunications, après Vodacom, à souscrire à cette technologie en RDC.
Jusque là, Airtel réticent à se connecter à cette fibre avançait deux raisons : la défaillance technique et le prix.
L’entreprise n’était pas d’accord pour payer 250 000 dollars américains par mois pour STM1, soit 155MB, comme demandé par la SCPT. Selon elle, en Zambie ou en Tanzanie, le prix pour cette même capacité varie entre 15 000 et 25 000 dollars américains par mois.
John Aluku, directeur juridique d’Airtel, explique que les deux sociétés ont finalement convenus d’un «prix raisonnable», sans le préciser :
«Notre offre était de 45 000 au départ. Des deux côtés, nous avons mis chacun de l’eau dans son vin et nous sommes arrivés à un prix raisonnable, aussi bien pour eux que pour nous».
En ce qui concerne le risque de problèmes techniques éventuels, Airtel dit avoir été rassuré par son partenaire.
«La SCPT nous a assuré qu’elle a un contrat avec Huawei, un contrat de maintenance. Et nous également, nous avons comme fournisseur des équipements Huawei et nous connaissons l’expertise de Huawei en matière de fibre optique. C’est ainsi que nous avons dit que la SCPT nous a présenté suffisamment de garanties».
Airtel rejoint ainsi Vodacom qui s’était connectée à la fibre optique une semaine après l’inauguration de la station d’atterrage de Muanda.
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