Les maux qui minent le secteur minier en RDC, selon Price Waterhouse Coopers

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.

Le manque de qualifications pertinentes du personnel, l’insuffisance d’offre de formations techniques, la moyenne de personnel à l’âge de retraite et la modicité des salaires sont autant de maux qui minent le secteur minier en RDC. Le cabinet d’audit international Price Waterhouse Coopers l’a relevé dans un rapport d’audit publié mardi 3 septembre à Kinshasa, à l’ouverture d’un atelier organisé par le ministre des Mines.

L’audit de Price Waterhouse Coopers a porté sur la revue de l’organisation actuelle de la gestion du secteur des mines. Ce cabinet a fait un diagnostic sur le fonctionnement des services publics des mines. Sa mission consistait aussi à préparer un modèle de gestion financière et humaine qui améliore la pérennité des institutions publiques du secteur et à établir un plan d’action budgétisé.

Ces actions devraient permettre d’améliorer les relations entre les institutions et les partenaires du secteur.

Dans le domaine des ressources humaines, David Mwamba, auditeur à Price Waterhouse Coopers, a notamment recommandé de rajeunir le personnel, de le motiver et d’améliorer l’offre de formation.

Pour Martin Kabwelulu, ministre des Mines, il faut élaborer un plan stratégique global pour le redressement du secteur.

«Il ya des directions qui doivent être renforcées, d’autres supprimées, selon les besoins du secteur minier de notre pays. On va sortir un document qui va nous y aider», a-t-il affirmé.

L’atelier de deux jours a réuni les délégués de l’administration centrale et provinciale du secteur des mines ainsi que d’autres services spécialisés tels que le Cadastre minier, le Service d’assistance et d’encadrement du small scale mining ou production minière à petite échelle (Saesscam) et le Centre d’évaluation, d’expertise et de certification des substances minérales précieuses et sémi-précieuses (Ceec).

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