Kinshasa : la Bad épingle les contraintes plombant l’investissement privé en RDC

Un consommateur téléphonique dans une cabine publique situé le long d’une avenue de la commune de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le système judiciaire inefficace, la bureaucratie trop lourde, le faible accès au crédit et le faible niveau des salaires sont autant de contraintes qui plombent le secteur des investissements en RDC, a indiqué lundi 28 octobre la Banque africaine de développement (Bad), au cours d’un atelier organisé à Kinshasa. C’est le résultat d’une étude menée sur les contraintes de l’investissement en RDC et en République du Congo voisine. L’atelier visait à enrichir les recommandations issues de ces études en vue de mieux cibler les interventions de la Bad pour améliorer l’environnement des investissements privés dans les deux pays.

Selon ces études, les contraintes qui freinent les investissements privés sont les mêmes pour les pays de la sous-région de l’Afrique centrale. Il cite aussi le déficit en infrastructures, une fiscalité complexe et peu transparente ainsi qu’une inadéquation de la formation par rapport aux besoins du secteur privé.

Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre délégué aux finances, qui a ouvert les travaux, a estimé que l’instauration de la paix et de la sécurité sont également un préalable important à l’amélioration du climat des affaires en RDC.

La Bad a fait du secteur privé, secteur important pour la transformation des économies africaines, la priorité de sa stratégie pour les dix années à venir.

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