La RDC accroît son pouvoir de consommation des crédits, selon la Banque mondiale

L’arrivée du Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim le 22/05/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Banque mondiale a procédé jeudi 21 mai à la revue annuelle de performance de son portefeuille d’intervention en RDC. De manière globale, la RDC a amélioré son pouvoir de consommation des crédits. Cette revue a regroupé d’une part, les cadres de coordination et les cellules d’exécution des projets ainsi que leurs ministères sectoriels du pays. Et d’autre part, les cadres techniques et de gestion, responsables du suivi des projets financés par cette institution de Bretton Woods en RDC.

Sur une moyenne régionale fixée à 23% de décaissement pour l’année calendaire, la RDC a réalisé 22,8% soit 237 millions déjà décaissés pour 2015 sur l’ensemble des projets. Et du coup, la RDC se place 3è en Afrique subsaharienne en termes de décaissement après le Nigeria et l’Ethiopie.

Selon l’évaluation, le portefeuille de la Banque mondiale en RDC est estimé à 3,1 milliards de dollars américains, pour le financement de 26 projets. Plus de 60% de ce fonds est consacré aux travaux d’infrastructures et d’énergie, dont la réhabilitation de la centrale hydroélectrique d’Inga 1 et 2.

La Banque mondiale a cependant relevé quelques entraves à la bonne gestion des projets et qui requièrent une attention particulière des gouvernants. Il s’agit notamment de la faiblesse du cadre de suivi et évaluation des projets, la conception trop ambitieuse et complexe des projets et un cadre institutionnel de mise en œuvre marquée par le retard dans les reformes-clés.

La prise en charge des agents de l’Etat engagés dans les projets et la gestion des finances en constituent un autre handicap.

La Banque souhaite que les gestionnaires des projets réunis identifient les bonnes mesures pour accélérer la mise en œuvre des projets. Cette façon de faire permettrait de donner de bons résultats, espère la même source.

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