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A Uvira, presque chaque jour, à la longueur de la journée, de longues files d’attente des femmes sont observées sur les plages d’Uvira. Au débarquement des unités de pêches, ces femmes affluent pour acheter les poissons « Kahuzu », les petits de « Ndakala ».Elles les revendent en quantité très considérable dans les marchés d’Uvira. Ces alevins mesurent à peu près 3 cms, avec un age d’à peu près 3 à 4 mois. La situation inquiète les chercheurs du centre de recherche sur le lac qui parlent d’un crime. Et de l’autre coté, aucune mesure de protection de l’environnement du littoral du lac n’est prise. La population, elle, se dit affamée et a du mal à se passer de « Kahuzu », un de mets le plus préféré des Uvirois. Nicole Ngaka reçoit Théophile Mulembwa, directeur scientifique au centre de recherche en Hydrobiologie, ex I.R.S.
