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Plus de cinquante paysans habitant différents coins périphériques de Kisangani notamment sur l’axe OPALA se plaignent du mauvais état des routes ainsi que des cas de tracasseries dont ils sont victimes. Tracasseries administratives, policières et militaires. Selon eux, cette situation est à l’origine du pourrissement des quantités importantes des produits vivriers dans des villages à une centaine des kilomètres de la ville. Au cours de sa troisième assemblée générale la semaine dernière, l’union paysanne pour le développement de Kisangani appelle les autorités provinciales à s’investir dans l’organisation des activités paysannes en y assurant notamment la sécurité ainsi que des matériels nécessaires. Nathalie Muteba et JR Lungembo recoivent Michel Draso, ministre provincial de l’intérieur et sécurité