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Au sud kivu, les organisations féminines dénoncent l’évasion des plusieurs auteurs présumés d’abus et viols sexuels à l’endroit des mineures. Ces ongs sont celles de kamanyola, dans la plaine de la ruzizi et celles d’uvira. En effet, sur une dizaine de cas de viol enregistrés depuis le début de l’année, la police a appréhendé certains présumés auteurs. Ces derniers auraient été transférés au parquet d’Uvira. Mais selon les ong de lutte contre les violences sexuelles, ces présumés se retrouvent aujourd’hui dans la communauté, et ce, malgré les preuves médicales présentées à la police. Que faire pour remettre les familles des victimes dans leurs droits ?Nicole Ngaka et Jr Lungembo font le point avec Antoine LIONGO, Procureur de la république près le tribunal de grande instance d’uvira.
