Dans un communiqué publié jeudi dernier, les ex-groupes armés du Nord et Sud- Kivu accusent le gouvernement de violer tous les accords de paix conclus entre les deux parties.

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.

Bahala

Bahala

Les ex-groupes armés dénoncent ce qu’ils qualifient des « violations flagrantes » de tous les engagements pris dans le cadre du Programme Amani, notamment le paiement régulier des membres des organes dudit Programme ainsi que l’amnistie accordé aux ex-combattants. Ils demandent à cet effet l’implication personnelle du président de la RépubliquernLa réplique du porte parole du gouvernement central, Lambert MENDE ne s’est pas faite attendre. Il affirme que nul n’a le droit d’exercer un chantage sur l’Etat. Lambert MENDE invite par la même occasion les anciens groupes armés qui détiennent encore des armes à s’en débarrasser et à intégrer soit l’armée régulière, soit la vie civile. Pour le Ministre de la communication et médias, on ne paie pas quelqu’un parce qu’il a fait un exercice de civisme.

- Quel bilan dresser six mois après la signature des accords de Goma entre le gouvernement et les ex- groupes armés des deux Kivus ?

- Comment garantir la réussite du processus d’intégration et de désengagement de ces ex- groupes armés ?

Invité
-Abbé Jean Bosco Bahala, Rapporteur général du comité national de suivi des accords de paix.

-Didier Bitaki, Porte-parole des ex-groupes armés du Nord Kivu.

-Bob Kabamba, Professeur à l’Université de Liège en Belgique et directeur de la cellule d’appui politologique en Afrique centrale.