Le MLC accuse l’AMP de déstabiliser les institutions de la province de l'Equateur


Louis Koyagialo Mbase te Gerengbo, Secrétaire exécutif adjoint de l'AMP

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) dénonce la déstabilisation de la province de l’Equateur par l’AMP, l’Alliance de la majorité présidentielle. Message contenu dans une déclaration rendue publique ce lundi à Kinshasa. Pour illustrer son affirmation, le parti politique de Jean-Pierre Bemba évoque quelques cas. C’est notamment la mise en accusation du président et vice-président de l’assemblée provinciale, tous, membres du MLC.

Toujours selon ce parti, l’AMP installe à dessein une instabilité qui bloque toute possibilité de travail parlementaire. D’après Constant Ndomb nda Ombel, secrétaire général adjoint du MLC, toutes ces manœuvres ont pour but d’exclure le MLC du contrôle de l’assemblée provinciale. A cette même occasion, le MLC a exigé la libération du président fédéral de la Tshopo, détenu par l’ANR en Province Orientale.
En réaction, l’AMP se dit ne pas être concernée ni de près ni de loin par la déstabilisation de l’assemblée provinciale de l’Equateur. C’est par ces mots que le coordonnateur de cette structure a réagi aux accusations portées contre cette plate-forme. D’après Louis Koyagialo Ngbase te Geremgbo, la mise en accusation de ces 2 cadres du MLC est une initiative des députés provinciaux. D’ailleurs, ajoute-t-il, l’AMP n’a pas la majorité dans cette institution.

- Qu’es-ce qui justifie les accusations du MLC à l’endroit de l’AMP ?

Invités:

  1. Jean Lucien Busa, Député MLC, élu de Budjala à l’Equateur et secrétaire général adjoint du Mlc chargé de l’idéologie et programme.
  2. Louis Koyagialo Mbase te Gerengbo, Secrétaire exécutif adjoint de l’Alliance de la majorité présidentielle (Amp).
  3. Félicien Kabamba, Analyste politique et chercheur au centre d’études politique de l’Université de Kinshasa.

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Prochaine émission

Opérations Amani Leo : pas de zone d’ombre entre les FARDC et la Monuc

Les opérations Amani Leo évoluent bien depuis qu’elles ont commencé. 271 FDLR ont été neutralisés au Nord et Sud Kivu  et des mécanismes plus adéquats de sécurisation des populations ont été inclus dans ces opérations appuyées par la Monuc. C’est ce qui est ressorti de la conférence de presse animée conjointement ce jeudi 11 mars 2010 dans la matinée à  Goma par le commandant des forces de la Monuc, le général Babacar Gaye et celui des operations Amani Leo au Nord et sud Kivu, le général Hamuli Bahigwa.
Plusieurs autres questions en rapport avec ces opérations ainsi que certains points d’actualité concernant l’armée congolaise ont été abordés. En ce qui concerne les violations des droits de l’homme par les FARDC, le général Hamuli a annoncé la mise en place d’une commission de vérification des allégations constituée des FARDC, de la Monuc, et des représentants des ONG des droits de l’homme.

  • Quelle analyse faire de ce bilan dressé par les FARDC et la Monuc ?
  • Quelle est à ce jour la situation sécuritaire dans les deux Kivu ?

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