Amnesty international, Human Rights Watch et La VSV dénoncent des arrestations arbitraires postélectorales en RDC

La police interpelle  des partisans de l’UDPS le 23/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ph. John BompengoLa police interpelle des partisans de l’UDPS le 23/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ph. John Bompengo

La police interpelle des partisans de l’UDPS le 23/12/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ph. John Bompengo

Les forces de sécurité de la RDC doivent mettre fin à une vague d’arrestations politiques, en particulier, aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite des résultats contestés de la présidentielle.

C’est ce qu’a déclaré l’ONG Amnesty international dans un communiqué de presse, parvenu vendredi 23 décembre, à Radio Okapi. Des dizaines d’arrestations ont eu lieu dans le pays depuis l’élection du 28 novembre, selon la même source.

Docteur Theo Boutruche, chercheur chargé de la RDC à Amnesty international a souligné que des civils, des journalistes, des avocats et de responsables de l’opposition sont comptés parmi les victimes de ces arrestations.

Dans la  même optique, la Voix des Sans Voix (VSV) a exprimé sa réprobation et dénoncé fermement les enlèvements et les disparitions forcées des personnes par des hommes armés en tenue de la Police nationale congolaise (PNC) et des FARDC, notamment de la Garde républicaine. Selon un communiqué de presse publié mercredi 21 décembre, la VSV a indiqué que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots qui ne dépendent pas des parquets.

En réaction, le ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, a invité Amnesty international à présenter les preuves des violations des droits de l’homme dont elle a fait état.

Luzolo Bambi a affirmé que d’autres rapports sur les violations des droits de l’homme en RDC, présentés par d’autres ONG, n’ont toujours pas été étayés par des preuves.

  • Comment analyser cette situation?

Invités:

  • André-Alain Atundu Liongo, Cadre de la Majorité présidentielle et président de la Convention pour la démocratie et la république (Cdr).
  • Me Mukendi Wa Mulumba, Cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps).
  • Me Guy Mushata, Chargé des programmes « Lutte contre l’impunité » au Centre internationale pour Justice transitionnelle.

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