La société civile du Nord-Kivu dit non à la proposition du président ougandais d’amnistier tous les éléments du M23 pour les intégrer ensuite dans les FARDC.
Une position contenue dans une lettre adressée à Mme Robinson, l’envoyée spéciale du secrétaire général de l’Onu pour les grands lacs, et à Martin Kobler, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC.
Cette organisation citoyenne attire leur attention sur le danger que pareille initiative représente. D’après la société civile du Nord-Kivu, « Une intégration de ce genre consacrerait l’impunité flagrante des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et d’autres graves violations des droits humains perpétrés par les criminels du M23 ».
Le gouvernement congolais lui ne veut plus intégrer au moins 78 éléments du M23 au sein des FARDC. Une liste de ces rebelles indésirables a même été transmise au facilitateur. Parmi ces non éligibles, le gouvernement congolais atteste clairement qu’il y a une dizaine des ressortissants rwandais.
- Comment analyser cette réaction de la Société civile du Nord-Kivu ?
Invités:
- Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu.
- Thomas D’Aquin Muiti, président de la coordination de la société civile du Nord-Kivu.
- Jean-Jacques Wondo, Analyste politique et expert en questions militaires. Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Les armées au Congo Kinshasa : Radioscopie de la force publique aux Fardc » .
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