Dans son rapport « mondial 2014 » publié mardi 21 janvier dernier, l’ONG internationale Human Rights Watch affirme que la majorité des atteintes aux droits humains perpétrées en RDC restent impunies.
Elle dénonce des abus des forces de sécurité, le recours aux intimidations et arrestations pour empêcher dirigeants politiques et militants d’exprimer librement leurs opinions ou de manifester.
L’ONG relève toutefois certains développements positifs. Notamment dans le domaine de la justice, avec le transfèrement de Bosco Ntaganda à La Haye et le refus d’amnistier des membres du M23 qui ont commis de crimes graves.
En réaction, le gouvernement congolais salue ce rapport qui relève certains points positifs, notamment dans la lutte contre l’impunité engagée par les autorités congolaises, avec le procès contre les militaires FARDC à Minova et le refus du gouvernement d’accorder l’amnistie à des criminels de guerre.
Mais son porte-parole Lambert Mende rejette certains points comme l’affaire en justice de Diomi Ndongala, estimant que l’ONG la politise et le fait de « salir les FARDC en leur attribuant certains crimes commis par des miliciens ».
- Comment analyser ce rapport ?
Invités:
- Ida Sawyer, Chercheuse senior de Human Rights Watch pour la RDC.
- André Alain Atundu, Cadre de la majorité présidentielle et président du parti politique Convention pour la démocratie et la république (Cdr).
- Me Ruffin Lukoo, Avocat et chercheur en droits humains.
Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.
Vous pouvez laisser votre commentaire ou poser une question en nous écrivant à [email protected].
Vous pouvez aussi nous appeler au numéro (+243) 818906678 ou au (+243) 818906011, ou encore nous envoyer un SMS au (+243) 810515778.
N’oubliez pas de joindre à tous vos messages un numéro de téléphone (+ le préfixe du pays où vous résidez) pour que nous puissions vous rappeler en cas de besoin.
Vous pouvez laisser un commentaire sur la page Facebook de l’émission Dialogue entre congolais-Radio Okapi
