Les FARDC et la Monusco ont lancé lundi 28 juillet dans le territoire de Beni, une opération visant à exhorter les rebelles ougandais des ADF encore réfractaires à déposer les armes.
Un hélicoptère de la mission onusienne, avec à son bord quelques officiers des FARDC et de la section DDRRR de la Monusco, a largué lundi des tracts dans les villages de Abya, Bango, Manzati, Kakuka et Kayinama, où 200 à 300 personnes sont prises en otage par ces rebelles. Les FARDC voudraient obtenir, par la même occasion, la libération volontaire de ces otages.
Le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, estime que les ADF, qui ont subi de lourdes pertes depuis le début de l’année dans la traque lancée contre eux par l’armée congolaise et la Monusco, n’ont plus d’autre choix que de déposer leurs armes: «Ils [ADF] sont déjà asphyxiés et à l’étape où nous sommes, on ne veut pas lancer une offensive compte tenu de ces boucliers qu’ils ont pris comme otages. L’étau s’est resserré sur les ADF, il ne reste qu’un petit triangle là où ils sont coincés vers la rivière Abya, au-delà du pont Semuliki ainsi que la rivière Bango.»
- Comment analyser cette démarche ?
- Quel bilan dresser à ce jour depuis le début de l’opération de désarmement des ADF dans cette partie du pays ?
Invités :
- Julien Paluku, Gouverneur de la province du Nord-Kivu.
- Professeur Arsène Mwaka, Député national de l’opposition, élu de la ville de Beni au Nord-Kivu et cadre du parti politique Dcf/N.
- Professeur Buhendwa Eluga Essy, Recteur de l’Université libre Julius Nyerere de Bukavu au Sud-Kivu. Il est aussi directeur du Centre de recherches et d’études sur l’Afrique orientale et l’Afrique des grands lacs.
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