Florian Morier: "Le plus grand besoin des expulsés de Brazzaville reste la nourriture"

Florian Morier, chargé du développement des projets à l’OIM le 7/05/2014 à Kinshasa, lors de la conférence de l’Onu. Radio Okapi/John Bompengo

Le plus grand besoin des Congolais expulsés de Brazzaville reste la nourriture, un besoin qui n’est pas encore couvert. Florian Morier, chargé de projet de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) l’a déclaré jeudi 8 mai sur Radio Okapi. Il a fait savoir que l’OIM a évalué la situation, et rapidement établit un projet qui est en train d’être analysé par son siège central à Genève. L’aide de cette organisation sera surtout axée vers l’aide alimentaire, les besoins en santé d’urgence, et l’enregistrement des expulsés.

77 800 personnes ont été expulsées à ce jour de Brazzaville. Si plusieurs retournent auprès de leurs familles respectives, les expulsés qui doivent regagner leurs provinces d’origine notamment le Bas-Congo, le Bandundu et l’Equateur restent sur place. Certains sont dans un état d’extrême fatigue ou carrément malades, a expliqué Florian Morier, l’invité de Radio okapi.

Au micro d’Ascain Zigbia-Tayoro, il a salué les efforts consentis par le gouvernement et d’autres structures pour venir en aide aux expulsés.

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.