L’Ecole de santé publique de Kinshasa, en collaboration avec le Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (PNMLS), organise, mardi 15 mars, une formation de cinq jours sur la sécurité des injections, des prélèvements et des gestions biomédicaux. Les soixante participants à cette session sont des professionnels de santé de vingt grandes formations médicales de Kinshasa.
L’un des formateurs et chef des travaux à l’Ecole de santé publique, Joël Konde, a reconnu que des patients courent des risques liés à une mauvaise pratique d’une injection ou lorsque la matériel n’est pas stérilisé.
Ce dernier cas, a-t-il poursuivi, pourrait entrainer la transmission des infections à d’autres patients ou même à la population environnante, si les déchets générés ne sont pas bien gérés.
Selon lui, les virus des maladies suivantes peuvent se transmettre par des injections ou prélèvements non sécurisés:
- hépatite C
- VIH/Sida
- Ebola