Une tête d'érosion à Kinshasa (Archives)
Plusieurs infrastructures de base de cette partie de la capitale risquent d’être rayées de la carte si la route de Kimwenza n’est pas réhabilitée, a déclaré dimanche le père combonien Séraphin Kakwata Kingwaya, vice-président du comité d’action pour l’eau, l’électricité et la lutte antiérosive de Mont Ngafula. Selon ce prêtre, les dernières pluies ont fait progresser la tête d’érosion de l’arrêt 7 kilomètres d’au moins 15 à 20 mètres de ces infrastructures.
Père Séraphin Kakwata exprime sa crainte:
«Ces deux derniers jours nous avons vu qu’à chaque pluie, c’est 15 mètres l’asphalte qui partent. Si on n’intervient pas à temps, il y a des maisons, trois couvents, une école, un centre de retraite, un foyer, qui vont partir. Vous avez à Kimwenza nous avons des écoles, des collèges, des lycées, des maternités. C’est pourquoi nous lançons un appel aux autorités compétentes pour qu’ils interviennent à temps.»
Le prêtre catholique a aussi fait savoir que le la route de Kimwenza conduit vers la gare de Kimwenza et des sites touristiques comme le site de bonobos, le lac de Ma Vallée, les chutes de Lukaya. A quelques semaines du cinquantenaire de l’indépendance, ces sites peuvent intéresser les touristes.
Si l’on n’y prend garde, ces érosions risquent de couper les quartiers Kimwenza, Kindele, Masanga Mbila et Kimbondo du reste de la ville de Kinshasa.
