Sud Kivu: les facteurs climatiques et l’insécurité à l'origine de la malnutrition, selon Ocha


La détérioration de l'environnement a un impact sur l'agriculture et l'alimentation

Dans une enquête menée en janvier dernier dans le secteur eau et assainissement, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies, Ocha, situe entre 2 à 9% le taux de malnutrition dans 16 localités du Sud Kivu.

Les territoires de Walungu, Kalehe et Mwenga sont les plus touchés par la mosaïque due aux insectes prédateurs du manioc et des bananerais, indique ce document.

Le rapport épingle encore la chaleur qui a plus détruit le maïs et les haricots dans plusieurs champs.

D’après toujours cette étude, la population de ces sites n’a pas accès à l’eau potable malgré l’existence de différents points de distribution. Ces ouvrages sont en majorité vétustes, avec un faible débit. Ce qui justifie la ruée de la population vers des sources non aménagées et des cours d’eau souillées.

Facteurs climatiques

Des experts estiment que les facteurs climatiques, l’insécurité de ces dernières décennies ainsi que les mauvaises  techniques agricoles sont en grande partie à la base de cette insécurité alimentaire.

A cela s’ajoutent, toujours selon ces experts, les maladies des plantes, la mauvaise qualité et la quantité d’intrants utilisés par les agriculteurs  en période culturale.

Les experts notent également la pollution de l’environnement et les maladies liées au manque d’hygiène corporelle, la diarrhée et la verminose, par exemple.