Le Peco s’inquiète de la pollution de Chamilemba à Lubumbashi

Le parti écologiste congolais, Peco/Fédération du Katanga dénonce le silence coupable du pouvoir face à la pollution dont la population du camp Chamilemba à Lubumbashi, est victime. Peco se base sur les analyses menées dans un laboratoire de la place.

Les nouveaux défenseurs des habitants de Chamilemba veulent saisir les instances internationales sur ce dossier, faute d’une solution au pays. Harris Mukawaila,  président fédéral de Peco, explique:

«Nous avons trouvé dans l’eau le NA qui est annexé, les normes exigées par l’OMS varie entre 14 et 16. Mais ici, c’est à plus de 1070. Le taux de S, nous sommes à plus de 40 000. Là c’est empoisonné.»

A propos de la pollution due au cuivre, M. Mukawaila indique que les normes requises par l’OMS varie entre 0 et 1, alors qu’au camp Chamilemba, l’on est à 6.27.

Il dit avoir tenté l’expérience avec la population en plongeant le chlore dans l’eau. Du coup, cette eau a changé de couleur, elle est devenue noire, affirme le président fédéral du Peco.

De son côté, le chargé de l’environnement à  Chemaf rejette les accusations contenues dans la pétition. Djo Katembo affirme au contraire que son entreprise utilise des machines modernes qui permettent de protéger l’environnement. Il explique:

«Nous avons une technologie de pointe qui nous permet de répondre aux normes environnementales. Nous analysons régulièrement nos échantillons et les faisons analyser par des laboratoires reconnus officiellement …»