Changements climatiques: le Pnud salue les avancées de la RDC

La journée mondiale de l’environnement a été célébrée, dimanche 5 juin, sous le thème: «les forêts: la nature à votre service.» Cette journée met la RDC et ses immenses forêts au devant de la scène internationale, a déclaré le Directeur-Pays adjoint du Pnud, Nick Harkann. Il en a profité pour féliciter la RDC pour sa position de leader sur le plan africain dans les négociations climatiques.

La RDC est le pays africain le plus avancé dans ces négociations sur les changements climatiques par rapport à ses réflexions et au développement des politiques, avec l’appui des Nations unies.

Nick Harkann s’en félicite, tout en indiquant que cela ne suffit pas:

«Le plus important, c’est que nous passons au-delà maintenant pour un vrai débat, réel, non seulement pour le Congo, mais aussi pour l’Afrique, pour l’Afrique en tant que continent arrive aussi à bien négocier aux différentes conférences mondiales.»

Le Programme des Nations unies pour la développement, a-t-il poursuivi, a maintenant une idée précise sur non seulement des associations, mais aussi sur des projets sur l’énergie, l’environnement, en général, et l’énergie renouvelable, en particulier, ainsi que les pratiques des Congolais.

Résolue à faire face aux changements climatiques, la RDC a, par exemple, reboisé le jardin botanique de Kinshasa. Cinquante  arbres fruitiers y ont été plantés à ce lundi 6 juin, selon son directeur adjoint. 

La veille, à Mbandaka, le ministre provincial de l’Environnement de l’Equateur a planté symboliquement des palmiers royaux dans le cadre d’un projet visant à reboiser cette ville.  

La RDC joue un rôle capital dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle occupe une position stratégique avec 50% de l’eau douce et 50% de forêt en Afrique, a déclaré dimanche 5 juin, le ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge, à l’issue du sommet de Brazzaville sur les trois bassins tropicaux du monde, tenu du 28 mai au 3 juin en République du Congo.

A cause de ce rôle dans la protection de l’écosystème mondial, selon lui, la RDC a aussi besoin contrepartie financière afin de protéger sa biodiversité face au phénomène du réchauffement climatique.

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