Lutte contre le changement climatique: la RDC attend une compensation financière

Forêt équatoriale. Photo dentrodeafrica.free.frForêt équatoriale. Photo dentrodeafrica.free.fr

Forêt équatoriale. Photo dentrodeafrica.free.fr

La RDC joue un rôle capital dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle occupe une position stratégique avec 50% de l’eau douce et 50% de forêt en Afrique, a déclaré dimanche 5 juin, le ministre de l’Environnement, José Endundo Bononge à l’issue du sommet de Brazzaville sur les trois bassins tropicaux du monde, tenu du 28 mai au 3 juin en République du Congo. A cause de ce rôle dans la protection de l’écosystème mondial, la RDC a aussi besoin d’argent afin de protéger sa biodiversité face au phénomène du rechauffement climatique.

La contrepartie financière par rapport au rôle que joue la RDC pour tempérer le changement climatique a été évoquée dans le discours du président Joseph Kabila, qui a parlé au nom de la RDC. Mais, José Endundo n’a pas fourni de précisions sur le montant que la RDC pourrait percevoir.

«C’est la RDC qui a déclenché l’accord de Nagoya et c’est nous qui pilotons les négociations pour le changement climatique de l’Afrique», a rappelé le ministre Endundo.

Les participants à ce sommet ont chargé le président Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville d’obtenir un accord liant les trente-deux pays forestiers dans les négociations internationales.

L’accord de Nagoya a été conclu le 28 octobre dans la ville qui porte le même nom au Japon.

Il vise à mettre en place un plan stratégique qui prévoit notamment la création de 17% d’aires protégées sur terre et de 10% en mer d’ici 2020, ainsi que la mobilisation des ressources financières permettant la mise en œuvre de cette stratégie.

La création des aires protégées est capitale dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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