La conservation de l’environnement pose problème à Kinshasa. Les bouteilles en plastique et les sachets envahissent la ville. Aucune commune n’est épargnée par cette situation, a constaté un reporter de Radio Okapi, ce mardi 5 juin, journée internationale de l’environnement.
Les immondices envahissent certaines chaussées et même les rivières. Visiblement, la plus polluée de toutes est la rivière Kalamu, avec une grande natte des bouteilles et sachets autour du pont érigé sur avenue Bokasa, non loin du boulevard Swende. Un riverain a témoigné:
«Ce sont des individus qui jettent des saletés en amont. Ils les jettent tellement que lorsque ça coule et compte-tenu du fait que le dessous du pont est bouché, ça s’amasse là (…) Il y a longtemps qu’on a curé la rivière, on ne le fait plus.»
Le président du Parti écologiste congolais (Peco), le député Didace Pembe, a souligné qu’il y a absence d’une politique d’assainissement viable pour la ville de Kinshasa:
«L’assainissement n’existe que de nom chez nous. Pourquoi ? Il y a des lois qui existent, il y a des arrêtés ministériels qui existent, mais qui ne sont malheureusement pas appliqués.»
Décrétée le 5 juin 1972 par les Nations unies, la Journée internationale de l’environnement vise à conscientiser les citoyens du monde de revêtir les valeurs écologiques pour bien conserver la planète.
«Economie verte : en faites-vous partie ? », c’est le thème choisi cette année. Dans son message diffusé à cette occasion, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, estime que ce thème montre «la nécessité pour chacun de réduire l’empreinte écologique de l’humanité à une seule planète».
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