Plus de quatre cents arbres de croissance rapide ont été plantés avec des cultures de manioc et maïs dans six villages du territoire d’Isangi (Province Orientale) pour lutter contre la déforestation. Ces statistiques ont été données mercredi 26 février par l’Institut des facultés agronomiques (IFA) de Yangambi à l’occasion de la formation de près de deux cents agriculteurs et agronomes sur l’agroforesterie.
Selon Dr Sylvain Longomba, le chargé du projet REDD à l’IFA Yangambi, la plantation de ces arbres s’inscrit dans le cadre du programme de l’agroforesterie. Il a pour objectif d’amener les ménages agricoles sélectionnés dans cinq villages du territoire d’Isangi à planter plus de 2000 arbres cette année dans leurs champs.
Dr Sylvain Longomba souligne que ce projet vise aussi à lutter contre la déforestation dans les territoires ciblés.
« Nous sommes ici dans le contexte REDD. A partir des images satellitaires, nous avons constaté qu’il y avait deux territoires très menacés par la déforestation. Il y a Isangi dans le district de la Tshopo et Mambasa dans le territoire de l’Ituri », a-t-il affirmé.
Dr Sylvain Longomba reconnait que les paysans vivent de l’agriculture comme moyen principal. Ce qui peut être un risque pour la conservation de la forêt. Mais il estime que l’agroforesterie est le système le plus recommandé pour protéger l’environnement.
« Nos paysans vivent de l’agriculture comme moyen principal. Comment résoudre un conflit permanent entre sécurité alimentaire de la population et la conservation de la forêt. C’est pour cette raison que nous sommes obligés de développer les systèmes de production agricole à faible impact environnemental et parmi ces systèmes, l’agroforesterie est le système le plus recommandé », a-t-il expliqué.
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