Plus de mille soixante-cinq hectares de forêt ont été illégalement exploités en 2013 dans la province du Bandundu. Le coordonateur chargé de l’Environnement dans le district du Kwilu, Gaby Ezebe, l’a dénoncé vendredi 11 avril, à l’occasion de sa rencontre avec les chefs des brigades de ce secteur.
Les secteurs où ce « déboisement massif » est le plus observé sont :
- Banga
- Kapia
- Kipuku
- Imbongo
- Kipuka.
D’après Gaby Ezebe, les exploitants forestiers signent des accords clandestins avec des chefs de terre pour couper les bois dans ces secteurs.
« Cette exploitation illicite échappe au contrôle de l’Etat et ne bénéficie pas aux communautés locales », a-t-il déploré.
Gaby Ezebe a invité le gouvernement provincial à « exercer la force de la loi sur les récalcitrants et à décourager les chefs de terre qui signent des accords clandestins avec des exploitants artisanaux ».
« Nous demandons aux organes de la loi, autorités politiques et administratives, aux agents ayant la forêt dans leur attribution de faire appliquer la rigueur de la loi afin de freiner le déboisement qui dévaste notre nature », a-t-il réclamé.
Le coordonnateur chargé de l’environnement a proposé que le fonds forestier national conditionne la délivrance des doits de taxes aux exploitants par la présentation du permis de coupe. Ce document est accordé par le gouverneur de la province. Il a estimé que cela pourrait limiter l’exploitation illicite de bois au Bandundu.
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