L’ONG Ocean élabore une cartographie des forêts d’Isangi

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

L’organisation concertée des écologistes et amis de la nature (Ocean) a lancé l’élaboration de la cartographie des forêts d’Isangi. Cette activité s’inscrit dans le cadre de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts du programme REDD dans ce territoire de la Province Orientale. Selon le chargé de la cellule aménagement de l’ONG, Jean de Dieu Malongola, l’élaboration de cette cartographie est destinée à planifier l’utilisation des forêts par les communautés paysannes pour assurer leur durabilité.

Cette cartographie devrait également permettre d’identifier les ressources de ces forêts.

Jean de Dieu Malongola estime que qu’elle va aider les communautés paysannes à découvrir les activités qui peuvent être menées dans la forêt en dehors de l’agriculture.

Pour  lui, l’élaboration de ces cartes est l’occasion     pour     ces       communautés  de se décider sur les étendues forestières qu’elles veulent protéger au profit des générations futures.

Pour le moment, la pratique de l’agriculture sur brulis détruit de vastes étendues des forêts à Isangi. Selon un rapport d’études élaboré par le Conseil agricole rural de gestion du territoire d’Isangi il y a un mois, l’agriculture d’itinérance sur brulis détruit chaque année des centaines d’hectares de forêt.

Le document indique que cette forme d’agriculture constitue le premier facteur de la déforestation dans ce territoire de la Province Orientale.

A l’ONG Ocean, on estime également que cette cartographie des forêts va permettre de réduire les conflits entre les communautés.

A en croire la société civile d’Isangi, plus de 80 % des conflits dans ce territoire sont liés aux limites de forêt.

Isangi est le territoire qui enregistre le plus de conflits foncier dans le district de la Tshopo.

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