L’organisation de la rencontre prévue entre François Hollande et Etienne Tshisekedi n’est pas simple. Samedi 13 octobre, le leader historique de l’opposition congolaise doit rencontrer le président français dans la résidence de l’ambassadeur de France à Kinshasa. Le problème est que son parti, l’UDPS, avait prévu une manifestation, une marche pour accompagner son leader. Côté français, on ne souhaite surtout pas de désordre à l’occasion de ce rendez-vous et on le fait savoir.
Pour l’Elysée il n’est pas question que François Hollande se fasse piéger à cause d’une manifestation qui pourrait mal tourner. Dans un message adressé à la direction de l’UDPS, l’ambassade de France déclare qu’il est hors de question pour François Hollande de rencontrer Etienne Tshisekedi si des manifestations font courir des risques d’affrontements violents. Affrontements dont le président français pourrait être tenu pour indirectement responsable.
Le message est passé. Pas complètement, mais un peu. L’UDPS n’appelle plus à accompagner Tshisekedi depuis chez lui jusqu’à la résidence de France. Elle demande à ses « combattants » d’aller au boulevard du 30 Juin, en plein centre de la capitale, et de ne surtout pas dépasser ce boulevard ; ce qui les maintiendrait assez loin du lieu de la rencontre. Lire la suite sur rfi.fr