Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, termine ce vendredi 24 mai sa tournée dans la région des Grands Lacs par une visite en Ouganda, où se tiennent toujours les pourparlers de Kampala, au point mort depuis des semaines. Le secrétaire général des Nations unies a affiché sa confiance dans une résolution de la situation dans l’est de la RDC.
C’est le point final de la tournée du secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs. Ban Ki-moon s’est d’abord rendu au Congo, à Kinshasa et à Goma, mercredi. Il a ensuite rejoint Kigali, au Rwanda, le jeudi 23 mai. Ce vendredi 24 mai, pour sa dernière étape, il a est arrivé à Kampala, en Ouganda.
Le secrétaire général des Nations unies a été accueilli par le président ougandais, Yoweri Museveni, avec lequel il a tenu une conférence de presse – retransmise en direct par deux chaînes de télévision ougandaises – dans le palais présidentiel d’Entebbe, l’un des nombreux palais présidentiels dont dispose l’Ouganda.
Accord-cadre d’Addis-Abeba
Avant de quitter Kigali ce vendredi 24 mai dans la matinée, Ban Ki-moon s’est déclaré « extrêmement confiant sur l’avenir de l’est de la RDC ». Il a jugé que cette fois était la bonne. Evoquant les efforts que font les Nations unies pour ramener la paix, il a promis la mise en oeuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
« Nous avons échoué au Rwanda (le génocide de 1994, ndlr), nous avons échoué à Srebrenica dans l’ex-Yougoslavie. Là, nous réussirons », a dit Ban Ki-moon, qui s’est montré extrêmement confiant.
Cette tournée de Ban Ki-moon, qui l’a mené à Kinshasa, Goma, Kigali avant son arrivée à Kampala, ce vendredi, vise à contribuer à ramener le calme dans l’est de la République démocratique du Congo, où les rebelles du M23 s’opposent à l’armée régulière.
L’Ouganda et le Rwanda jouent un rôle assez particulier. Ils sont à la fois accusés de soutenir la rébellion et, en même temps, sont considérés comme des solutions au conflit. C’est l’ambiguïté qui règne depuis des années. Lire la suite sur rfi.fr