Chantal Pascaline, missionnaire congolaise décédée de la fièvre Ebola à Moronvia

Des employés de l’OMS s’apprêtant à entrer dans l’hôpital de Kagadi dans le district de Kibale où une épidémie d’Ebola a éclaté récemment. Photo AFP

Missionnaire de la Congrégation de l’Immaculée Conception, la Congolaise Chantal Pascaline est décédée, samedi 9 août, des suites de la fièvre hémorragique Ebola, à l’hôpital Saint-Joseph de Monrovia (Liberia). 

La religieuse congolaise faisait partie de l’Ordre hospitalier de San Juan de Dios (en français: Saint Jean de Dieu) comme le prêtre espagnol Miguel Pajares, premier malade infecté par le virus de la fièvre Ebola, rapatrié en Europe.

Agé de 75 ans, Miguel Pajares était arrivé, depuis trois jours, en Espagne à bord d’un avion militaire médicalisé, avec la religieuse Juliana Bonoha, de nationalité espagnole, qui travaillait avec lui dans cet hôpital de la capitale libérienne, mais les tests auxquels cette dernière a été soumise se sont avérés jusqu’à présent négatifs.

L’ordre de Saint-Jean de Dieu, responsable de l’ONG qui gère l’hôpital Saint-Joseph, avait demandé mardi dernier au ministère espagnol des Affaires étrangères l’ «expatriation en urgence» de Pajares, de Pascaline et de la religieuse guinéenne Paciencia Melgar, atteints par le virus.

Toutes deux appartiennent, comme Juliana Bonoha, à la congrégation des Missionnaires de l’Immaculée Conception.

La directrice générale de la santé publique espagnole, Mercedes Vinuesa, avait toutefois précisé mercredi dernier que ce qui était envisagé par l’Espagne, c’était le “rapatriement des Espagnols”.

«Ce que nous espérons, c’est qu’on ne laisse pas là-bas les soeurs, parce que nous savons ce qui les attend là-bas», avait déclaré à la radio espagnole Cadena Ser Begona Martin, cousine du prêtre Miguel Parares. «Comme dit Miguel, elles sont condamnées à mourir, nous ne pouvons pas les laisser mourir de la sorte », avait-elle ajouté. (Belga).

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