La Prospérité : «Pas de panique : Tshisekedi, l’UDPS lance un appel au calme!»

Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS. Photo udpsonline.com

Revue de la presse kinoise du lundi 11 août 2014

La controverse autour de la santé d’Etienne Tshisekedi, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), est le sujet dominant dans les journaux ce lundi matin.

La Prospérité titre «Pas de panique : Tshisekedi, l’UDPS lance un appel au calme!»

Selon le journal, la nouvelle ou rumeur d’une évacuation du Président de l’UDPS par avion médicalisé en provenance de l’Afrique du Sud, pour des soins appropriés, a tourné en boucle sur les chaînes câblées, hier.

La télévision publique en a fait, d’ailleurs, le sujet d’actualité le plus dominant, en insistant sur l’autorisation spéciale de survol du territoire national et d’atterrissage à l’aéroport international de N’djili que les autorités congolaises auraient accordée à l’aéronef sud-africain, poursuit-il.

Il n’en est rien, affirmait hier soir le porte-parole adjoint de l’UDPS, démentant la nouvelle.

«Pour Augustin Kabuya, en effet, Tshisekedi se porte bien et il se trouve dans sa résidence principale de Limete. Il a mis au défi, hier soir, quiconque croit le contraire, d’apporter la moindre preuve de la présence à l’aéroport de Kinshasa d’un avion médicalisé», conclut La Prospérité.

Forum des As, de son côté, parle d’une controverse autour de l’état de santé d’Etienne Tshisekedi.

«Qui croire entre un Martin Tshisekedi qui porte la situation du patron de l’UDPS sur la place publique via la RTNC et un porte-parole du parti qui, sur les médias périphériques, déclare dans toutes les langues que le lider maximo n’est pas à l’article de la mort», s’interroge le journal.

«Dans tous les cas, estime le canard, le cas Tshisekedi ne relève pas d’une affaire privée, ni familiale, Etienne Tshisekedi étant un personnage public représentant des millions de Congolais. Il est donc légitime que l’opinion congolaise soit fixée sur l’état de sa santé

Sur un autre sujet, le même journal rappelle que, «conformément à l’avis de la CSJ et aux recommandations du SG de L’UIT, l’ARPTC ne doit pas fixer les prix des télécoms, car, au terme de la loi, les prix de vente des produits et services sont librement fixés par ceux qui en font l’offre».

Forum des As accuse en effet l’ l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) de faire la sourde oreille en cette matière.

Pourtant, rapporte le quotidien, de passage à Kinshasa, le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Dr Hamadoun Touré, avait notamment recommandé à l’ARPTC de se garder de s’impliquer dans la fixation des prix qui doivent être libéraux, concurrentiels et surtout les moins chers possibles dans l’intérêt des consommateurs, le régulateur étant un catalyseur.

«Mais, accuse le journal, cela semble le cadet des soucis de l’ARPTC, qui est passée outre ces avis, allant jusqu’à fixer des prix plancher».
«On cherche à comprendre pourquoi le régulateur congolais n’œuvre pas dans l’intérêt des consommateurs congolais», conclut-il.

Le journal du groupe L’Avenir revient, à sa Une, sur l’affaire Jean-Bertand Ewang, donnant la parole à son mentor, Pius Muabilu, aussi Président national du Congrès National Congolais (CNC).

Celui-ci «condamne avec véhémence les insultes et les incitations à la haine à l’endroit du chef de l’Etat, du président de l’Assemblée nationale, du président du Sénat, du Premier ministre, du ministre porte-parole du Gouvernement et du secrétaire général du PPRD par Monsieur Jean-Bertrand Ewanga IS’Ewanga, député national et secrétaire général de l’UNC, Gouverneur honoraire et sans réalisations de la province de l’Equateur».

«Non seulement le CNC attire l’attention de tous les opérateurs politiques qui prêchent l’alternance que la liberté d’expression n’étant pas à confondre avec la diffamation, il est décidé à faire échec et à neutraliser politiquement tout individu ou tout groupe d’individus qui se servira des méthodes de la jungle pour tenter un putsch ou un passage en force contre les institutions démocratiquement installées en RDC», rapporte le journal.